PHAM VAN JEAN PIERRE
Médecin Fédéral - Président de la commission Médicale et Prévention Pyrénées-Méditerranée
Journée "Plongez Rose" du jeudi 26 Octobre à la Piscine Léo Lagrange de Toulouse.
Le jeudi 26 Octobre ,s'est déroulée à la piscine Léo Lagrange, la première journée "Plongez rose" organisée par K-EAU-LIBRI dans le cadre d'Octobre rose.
Nous esperons pouvoir reproduire l'an prochain en 2024 une journée similaire alliant à la fois action sanitaire de prévention et activités subaquatiques.
Revue de lecture du dernier compte rendu DAN en matière d'accidentologie recycleur.
Revue de la lecture internationale en matière d’accidentologie en Recycleur (CCR)
J’ai repris la lecture du dernier compte rendu 2023 d’accidentologie donné par DAN (Diver Alert Network) en plongée recycleur .
Celui-ci a été présenté par le Dr Frauke Tillmans et en comparaison avec l'étude similaire faite en 2012 par le Dr Andrew Fock.
Les données fournies par DAN sont extraites des analyses des données de ses membres en majorité ;elles peuvent aussi venir d’informations extérieures à DAN .
Quels sont les éléments à retenir pour DAN dans son compte rendu 2023 :
La moyenne d'âge des utilisateurs de recycleurs se situe entre 42 et 46 ans .
Il s’agit de 84 à 95 % d’hommes .
En moyenne , brevetés depuis 6 ans .
40 % le sont depuis moins de 5 ans .
et 10 % des plongeurs ccr étudiés le sont depuis plus de 20 ans .
La prise de contact des membres du DAN se fait par hot line ou par internet.
DAN recueille essentiellement des données des US et de l’Europe.
Celle-ci se fait soit pour des demandes d’information ou à l’occasion d’incident ou d’accident .
En comparaison , avec les utilisateurs de circuit ouvert , les utilisateurs de recycleurs appellent plus souvent pour des symptômes cliniques.
Au cours de ces appels , sont constatés:
-dans 27 % des cas ,des symptômes évocateurs d’accidents de type 1.
-dans 19 % des cas , des symptômes évocateurs d’accidents de type 2.
-dans 17 % des cas ,des symptômes d’anxiété.
On ne constate pas (heureusement) assez de données sur la mortalité .
Et toutes les informations recueillies ne sont pas toujours utilisables .
Entre 1998 et 2003 ,DAN recensait 5 à 10 accidents par an .
Entre 2004 et 2012 ,DAN recensait 20 accidents par an .
Depuis 2013 ,DAN recense 30 accidents par an .
Selon les données de DAN , il y a 200 accidents mortels par an en plongée scaphandre ;circuit ouvert et circuit fermé confondus.
10 à 15 % de ces accidents concernent les recycleurs.
Sur les dix dernières années , l'organisation rapporte 241 décés en recycleur.
La tranche des pratiquants recycleurs de 50 à 59 ans représente 30 % des accidents létaux.
La principale cause de décès est d’origine cardio-vasculaire.
Selon l’analyse , on constate plus de décés du côté du continent Européen .
On constate que dans la moitié des cas ,la cause de mort n’est pas retrouvée; par manque d’information dans les dossiers et lacune de partage d’information .
Dans 29 cas sur 241 décès , on retrouve une origine cardiovasculaire.
DAN s’accorde à dire que le risque de décés est accru dans cette pratique au-delà de 40 ans .
Pour 14 cas ,on retrouve une origine de Barotraumatisme pulmonaire ou en rapport avec l’âge.
Les accidents de décompression sont retrouvés dans 9 décés.
DAN s’est aussi posé la question de la létalité de la pratique CCR en profondeur:
On constate la majeure partie des décés au décours de plongées entre 40 et 80 mètres.
Pour 77% des cas, on ne connaît pas la profondeur de survenue du décés.
Concernant les 3H : Hypoxie ,Hyperoxie et Hypercapnie ,DAN conclut qu’elles ne mettent pas en cause les recycleurs mais relèvent d’une origine humaine.
DAN s’est aussi intéressé au niveau de certification des plongeurs :
Classés en niveau basic ,intermédiaire et advanced(évoluant au delà de 60 mètres).
DAN constate 5000 certifications de faites par an et une hausse des certifications depuis 2020.
Il y a pour DAN , 1400 à 2800 nouveau pratiquants ccr
DAN a essayé d’appréhender la taille du marché du recycleur:
Dan pour cela a sollicité 24 fabricants de recycleurs - deux n’ont pas répondu .
A ce moment ,le nombre de 23000 machines a été évoqué.
DAN estime qu’il y a entre 25000 et 35000 recycleurs en circulation (entre machine neuves , de seconde main et les recycleurs qui ne sont plus utilisés ).
Il est constaté une grosse progression du marché sur les 3 à 4 dernières années.
On estime la communauté des plongeurs CCR à 48000 mais il est difficile de faire précisément entre les possesseurs de machines neuves ,de seconde main ,les machines inutilisées et les plongeurs ayant arrêté leur activité.
Un plongeur CCR totalise en moyenne 200 à 300 heures de recycleur .
En considérant un nombre de 20000 à 35000 plongeurs CCR et en tenant compte d’une moyenne de 20 à 25 accidents mortels par an ;
On peut estimer de 1,8 à 3,8 décés pour 100000 plongées ou 1,2 à 2,5 décés pour 100 000 heures de plongée CCR .
Ce chiffre à baissé puisque auparavant il était à 5 .
Il ne faut pas oublier que les pionniers de l'activité (relativement récente)et les premiers pratiquants ont payé un lourd tribu au début du développement de la plongée CCR.
Analyse personnelle:
Je fais part ici de ma traduction personnelle et elle peut être sujette à variation d’interprétation .
Les analyses de DAN sont toujours intéressantes mais reflètent exclusivement les informations fournies par ses membres ,certes nombreux et répartis tout autour du monde.
On constate que les données viennent surtout des USA et de l’Europe où le réseau DAN en comparaison du reste du monde est probablement plus développé.
Il est constaté dans l’étude plus de létalité en Europe ; probablement par des pratiques de plongées “plus engagées “ , plus profondes, plus longue ,plus caverneuses ou de toute façon le risque accidentogène est beaucoup plus élevé .De la à dire que les plongeurs CCR américains font des plongées moins engagées ; je ne me le permettrai pas.
Bien sur on constate que passé 40 ans , le risque d’accident d’origine cardiovasculaire est majeur, n'a rien d'étonnant et se retrouve aussi chez le plongeur en circuit ouvert.
Plongez Rose : Octobre rose se met à la plongée .
Octobre rose est l'occasion de rappeler l'importance de la prévention et du dépistage des cancers féminins et en particulier du cancer du sein .
Notre comité déja engagé depuis 2018 dans le sport santé et dans l'intégration de nos pratiques subaquatiques auprés des patientes atteintes du cancer participe au mouvement Octobre Rose.
K-EAU-Libri proposera le 26 octobre 2023 à la Piscine Léo Lagrange de Toulouse de 9 heures. à midi et de 14 heures à 18 heures une animation "Plongez Rose" animée par la commission médicale et les étudiants en Médecine de l'Université Paul Sabatier .
Dans le même temps seront proposés des baptemes en scaphandre ,avec l'encadrement du club de l'Union,l'ASU plongée et des ateliers d'initiation à l'apnée animés par Fabien Clémént.
L'entrée est ouverte à tout public ; vous etes invités à y participer si vous le souhaitez ou si vous etes de passage à proximité de l'événement.
K-EAU-LIBRI : Il faut aussi évaluer les bénéfices du Sport-Santé.
K-EAU-LIBRI : avec l'apnée et aussi avec les scaphandres....
Il faut parfois aller au delà de ses craintes pour ressentir de nouvelles émotions.
Le projet K-EAU-LIBRI est la pour faire découvrir à ses "Etincelles" le monde du "sous l'eau ".
La crainte pour la peur n'a aucun intérêt mais la crainte pour arriver à sublimer de nouvelles sensations, pour devenir plus fort et plus heureux ;voila ce que permet la thérapie par l'immersion .
La sensation d'apesanteur ,de flottabilité ,la respiration subaquatique, le silence ,la perception de son souffle et de sa respiration ,l'appui du mouvement dans l'eau sont autant de ressentis qui aident ici à sourire, à reprendre confiance en soi ,à découvrir ses émotions.
Ce qui est le plus souvent banal pour nous plongeurs confirmés , relève aussi du merveilleux pour ceux marqués par la maladie;
K-EAU-LIBRI : La FFESSM Occitanie au service du Sport-Santé.
K-EAU-LIBRI: un projet toulousain-FFESSM-Occitanie pour le sport-santé.
Depuis 2018, l'association K-eau-libri s'efforce de promouvoir le sport santé à Toulouse et dans la région Occitanie. L'association est particulièrement investie dans l'accompagnement de patientes atteintes et traitées pour le cancer, mais elle souhaite également étendre ses activités aux maladies chroniques de type cardiovasculaires et respiratoires ainsi qu'aux patients touchés par le diabète ou l'obésité.
K-EAU-LIBRI vient de l'initiative du Dr Jean Pierre PHAM VAN et de Fabien Clément, BEES2, coach sportif. Le projet est soutenu et sponsorisé par l'ARS Occitanie et le Comité Occitanie de la FFESSM.
Les activités proposées par K-eau-libri reprennent celles multiples proposées par la FFESSM. L'expérience prouve que l'exercice et les pratiques sportives ou de relaxation dans l'eau, en piscine ou en milieu naturel, sont bénéfiques à l'amélioration de la santé de ses pratiquantes, que l'association surnomme les "Etincelles" ou les "Sirènes".
En plus de l'aspect physique, K-eau-libri met également l'accent sur le bien-être mental et émotionnel de ses pratiquantes. L'expérience et les initiatives de l'équipe encadrante permettent de développer de nouveaux canaux de bien-être et de confiance en soi pour ses adhérentes.
Malgré une suspension temporaire de ses activités durant la période de crise sanitaire, K-eau-libri est plus motivé que jamais à aider les femmes atteintes de cancer et les patients à améliorer leur qualité de vie. L'association est fière de soutenir et d'encourager les femmes dans leur lutte contre la maladie et de leur offrir un espace de détente et de bien-être où elles peuvent trouver du réconfort et de la force.
Décès du Docteur Robert Nicodème.
C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès du Docteur Robert NICODEME.
La Commission médicale Régionale , le Comité Occitanie ,présentent leurs condoléances à sa famille et à ses amis.
Information LEPTOSPIROSE.
L’Agence Régionale de Santé Occitanie vient de rappeler le risque de LEPTOPIROSE en lien avec les activités aquatiques.
Nos activités en eau douce ,étang et rivières n'échappent pas à ces recommandations comme d’autres activités aquatiques telles que le canyoning ou la baignade dans les cours d’eau .
En 2021 , une vingtaine de cas ont été recensés suite à des activités aquatiques dans les cours d’eau de l’Argensou et de Vicdessos (Pont du Gers), au niveau d’Auzat-Vicdessos dans le département de l’Ariège (09).
La leptospirose est une maladie qui se transmet à l’homme par contact de la peau lésée ou d'une muqueuse avec une surface, berges d’un cours d’eau par exemple, ou de l’eau douce contaminée par de l'urine d'animaux porteurs de l'infection, en général des rongeurs.
La maladie, après une phase d'incubation d'une dizaine de jours en moyenne (5 à 20 j), est d'apparition brutale, marquée par un tableau pseudo grippal comportant une fièvre élevée s'installant en quelques heures et accompagnée d'un syndrome douloureux (myalgies, arthralgies, céphalées) et de conjonctivite, d'éruption cutanée et de troubles digestifs.
Le diagnostic peut s’avérer difficile en raison de la grande variété des signes que l’on peut observer et d’autant plus si les expositions à risque du patient ne sont pas évoquées spontanément.
Il faut suspecter cette infection aprés une exposition à risque dans les 3 semaines précédant le début des signes :
Contact avec de l’eau douce (lac, rivière, puits, fossé, lavoir, etc) notamment lors de leurs activités de loisirs (canyoning, baignade, pêche, canoë-kayak, plongée ,nage à palmes ,etc).
Contact cutané avec le sol notamment en bord de cours d’eau
Dans ce cas, la confirmation biologique de l’infection est nécessaire permettant la prescription rapide d’un traitement adapté.
En cas de suspicion ou de présentation des signes pouvant évoquer cette maladie infectieuse , il est recommandé de consulter votre médecin traitant.
Pour plus d’informations : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies- infectieuses/article/leptospirose
Reprise Plongée après infection par virus Covid 19.
Reprendre une activité physique après la maladie ,après une infection virale est une chose à ne pas négliger ou à prendre à la légère.
Cela est d’autant plus vrai lorsque l’on parle d’ infection par le virus Covid19 et de plongée. sous-marine.
Les médecins et les sociétés savantes de Médecine ont depuis longtemps insisté sur l’importance de respecter des périodes de convalescence et de reprise d’activités physiques progressives après infection virale.
Dans notre activité spécifique se posent plusieurs questions majeures à l'évocation du virus COVID 19.
Le fait d’avoir contracté la maladie ou d’en avoir des séquelles majorent-ils le risque d’accident de décompression?
Majorent-ils le risque de surpression pulmonaire ,d'oedème pulmonaire ou encore majorent-ils le risque d’une incompétence cardiaque ou la survenue de troubles du rythme cardiaque ?
Tout en faisant intervenir dans la réflexion la possibilité de présence de facteurs de risques tels que l'âge ,le surpoids,l’hypertension artérielle,des atteintes cardiovasculaires ,du diabète ,de la sédentarité ,un tabagisme ,du stress, (et autres.) il ne faut pas oublier certains facteurs extérieurs comme le risque d’exposition à l’hyperoxie (par l’utilisation des mélanges Nitrox ou en technique CCR), l’exposition au froid , l’effort ,ensemble de facteurs qui vont se démultiplier pour majorer le risque accidentogène.
Un point tout particulier et majeur lié à la décompression qui est largement reconnu comme un phénomène bullaire mais comporte néanmoins une très grande composante inflammatoire.
L’inflammation est une des conséquences majeures de l’infection par le COVID 19.
Depuis 2002 ,le corps médical connaît les conséquences respiratoires et systémiques avec les infections par Virus SRAS ou MERS .
On retrouve principalement une symptomatologie respiratoire ,cardiaque et des troubles de la coagulation .
Cette maladie ayant un action systémique ,touche aussi d’autres organes mais en terme de reprise d’activité physique les atteintes respiratoires et cardiaques restent de premier plan.
C’est au niveau pulmonaire que ce phénomène inflammatoire par action du virus amène à la fibrose pulmonaire en passant par des modifications du parenchyme respiratoire.
Aspect connu du public maintenant par ces images en scanner d’aspect de verre dépoli.
Rapportées à notre activité , ces modifications exposent à une augmentation de risque de barotraumatisme compte tenu de la diminution de l’élasticité du tissu pulmonaire.
Tout comme ces modifications majorent l’intolérance à l’effort et le risque d’essoufflement ,elles portent atteinte aux phénomènes de bonne décompression par altération de diffusion gazeuse au niveau de la membrane alvéolocapillaire.
Phénomène se compliquant de l’hypercoagulabilité accompagnant infection et inflammation.
On ne peut pas parler d'effet direct de l’infection virale mais plutôt d’une conséquence systémique au niveau cardiaque et vasculaire où l’inflammation a un rôle prépondérant.
On observe une majoration de vasoconstriction , un risque ou une atteinte de myocardite,une majoration du risque de thrombose et un risque de syndrome coronarien.
L’infection à virus COVID 19 expose au risque majoré de surpression pulmonaire; expose au risque majoré d’accident de décompression et expose au risque majoré d'oedème pulmonaire.
Il convient donc de ne pas négliger son état de santé au sortir d’une infection virale .
Il est donc recommandé lorsque l’on a présenté une infection virale à COVID 19 symptomatique et significative de consulter un médecin fédéral ou hyperbare et spécialisé en plongée avant de reprendre la plongée sous-marine.
Sur ces principes ,la Commission Médicale et de Prévention Nationale de la FFESSM a émis depuis le début de la crise sanitaire des recommandations spécifiques en prévention , en cas d’exposition virale et des conduites à tenir pour une reprise de la pratique plongée en sécurité après COVID selon les différents niveaux de maladie présentés par les patients.Vous trouverez en annexes en particulier les dernières recommandations de février 2022 intégrant la proposition “d’auto-évaluation” pour déterminer si votre état de santé nécessite le recours auprès d’un Médecin fédéral ou spécialisé en plongée.
La préparation de sa reprise d’activité (et de toutes nos activités plongée) passe par l’application de principes simples ,connus et recommandés par le corps médical qui relèvent de la connaissance et du bon sens plus que la contrainte.
Il conviendra donc de respecter les durées de convalescence préconisées.
De reprendre ses entraînements très progressivement.
De ne pas solliciter trop rapidement muscles et tendons.
De s’hydrater abondamment et correctement en période de convalescence.
De s’alimenter correctement en évitant alcool et alimentation trop riche ; privilégier fruits et légumes. (apport de vitamines ,probiotique ,régime alcalin. )
Programmer ses reprises de plongées en commençant par des plongées de réadaptation de profondeur et de durée raisonnables tout en choisissant des conditions météorologiques favorables .
Pour ce qui est de la vaccination anti-COVID :
Il n’a pas été mis en évidence jusqu’à présent d’effet négatif des vaccins en situation de plongée.
Il convient de respecter un délai de sept jours avant de plonger avant chaque vaccination .
Ce délai passe à quatorze jours si vous avez eu une réaction post vaccinale de plus de quarante huit heures.
Ce délai est aussi de quatorze jours avant de s’immerger pour les plongeurs à risque.
Pour une bonne reprise de vos activités préférées ,appliquez ces recommandations et restez prudents.
Bonne plongées de reprise à toutes et à tous.
Epidémie COVID-19 : Rester prudent et attentif
L’arrivée de la nouvelle vague épidémique COVID impose de rappeler les recommandations de lutte contre le virus et de limitation de sa contagion.
Les Fédérations Sportives Française et la FFESSM ont été exemplaires en ce domaine et doivent continuer à faire appliquer au mieux toutes les préconisations mises en place.
Depuis le bord de mer, depuis un bateau, nous avons la chance de pratiquer une activité de plein air et à ce titre nous avons été épargnés par les contraintes d’application du pass-sanitaire.
Cependant nous sommes amenés aussi au cours de nos pratiques d’utiliser des espaces confinés : bassins publics,fosses de plongée ,salles de réunion ,salles de cours ,espaces de restauration ; lieux dont les accès sont soumis à présentation du Pass sanitaire.
Outre les obligations réglementaires, nos regroupements doivent respecter des règles simples et élémentaires pour limiter cette épidémie.
Au delà de toutes les polémiques nous devons tous avoir des attitudes bienveillantes :
☛Privilégier autant que possible et suivant les conditions thermiques et météorologiques les
activités en extérieur.
☛Aérer régulièrement les locaux occupés (cinq minutes toutes les heures)
☛Respecter la distanciation sociale en position assise ou debout dans la mesure du
possible en respectant un à deux mètres entre chaque personne.
☛Se laver les mains régulièrement les mains à l’eau et au savon ou utiliser du gel
hydroalcoolique.
☛Si les locaux de restauration ou de réunion assez grands le permettent ,y répartir les
tables de façon à les éloigner les unes des autres.
☛S’abstenir de participer à un regroupement ou à une réunion ,rester chez soi ,si on a un
doute sur une éventuelle infection ou si on a été sujet contact ;ne pas hésiter à faire un
dépistage en ce cas. Ne pas hésiter à consulter son médecin au besoin.
☛En salle de cours ou de réunion , porter le masque systématiquement.
La vaccination reste le meilleur barrage au développement de l'épidémie ainsi que le troisième rappel pour les personnes âgées ,fragiles ou à facteur de risque.
La protection de notre communauté dépend de l’attitude de tous et de chacun.
En cette période encore critique ,continuez à appliquer ces précautions.