Une saison à Thau : Dimanche 19 février 2023
Où sont les hippocampes ?
En décembre nous n’en avons vu qu’un seul et adulte. Nous l’avons revu en janvier à peu près au même endroit, mais dimanche plus rien ! Pas un seul malgré nos recherches !!! Pas vu non plus les syngnathes qui abondent usuellement. Par contre un magnifique syngnathe nageur d’un vert splendide s’est dévoilé en fin de plongée.
Par contre, c’est le festival des Akera à bulle et des Haminoea. Elles se reproduisent et pondent partout. Une Akera a été surprise en pleine séance de natation !!!
8 espèces de limaces différentes (dont les Akera et Haminoea) nous ont rassurées sur le renouvellement des générations.
Les Ciones intestinales sont en grande quantité et les ascidies usuelles aussi. De ce côté-là tout va bien.
Les zostères sont aussi en progression bien qu’un peu clairsemées. Il faut suivre leur évolution Un petit crabe vert se promenait dans les pousses de zostères.
Les grandes nacres sont bien présentes avec de belles tailles pour certaines, et des juvéniles émergent du sédiment.
Les poissons sont uniquement représentés par des Blennies et des Gobies : Gobie lote, Gobie noir, Gobie à tête jaune, Blennie dalmate. Les Blennies paon sont encore frileuses.
Les sargasses et les algues en général annoncent le printemps malgré la fraicheur de l’eau à 9°C. La dictyote d’Okamura est revenue en abondance. Mais on a constaté sa disparition cet été, aussi sa présence n’est pas inquiétante. Il faut surveiller !
Nous pouvons faire un petit bilan d’ENI (Espèces Non Indigènes) vue ce jour : grande claveline, claveline mouchetée, ascidie plissée, bugula noir, dictyote d’Okamura, sargasse japonaise…
On vous racontera prochainement.
Texte et photos Annie Lafourcade