Une plongée est considérée comme " archéologique " si elle s'effectue soit avec une autorisation administrative de prospection, soit avec une autorisation de fouille ou de sondage.
Les plongées qualifiées d'archéologiques ne sont pas soumises à l'arrêté de du 22 juin 1998,
mais à une réglementation spécifique avec un classement hyperbare obligatoire selon la réglementation du ministère du travail. Il est donc nécessaire d'être classé (Exemple : classe I mention B - INPP) temporaire ou travailleur hyperbare pour pouvoir participer bénévolement à des chantiers de fouilles subaquatiques.
Le but de l'archéologie subaquatique est d'inventorier, d'identifier puis selon les autorisations accordées de fouiller des sites à caractère préhistorique ou historique. Ils peuvent être maritimes (épaves, ports, lieux de mouillage...) ou dans les eaux intérieures (gués, ponts, structures immergées...). Les opérations vont de la prospection à la fouille programmée sur plusieurs années.
En règle générale, les fouilles sont précédées par un sondage qui permet de mesurer l'importance du site, et d'en identifier les caractéristiques principales.
La commission fonctionne sur 2 grands axes :
LA FORMATION :
Avec les instructeurs et les initiateurs en archéologie, la commission organise des stages menant à des qualifications fédérales d'archéologie ( PCA, PDA 1er et 2ème degré, RFO)
- Plongeur Débutant en l'Archéologie sous-marine et subaquatique (PDA)
- Plongeur Confirmé en Archéologie sous-marine et subaquatique, 1er degré (PCA 1er degré)
- Plongeur Confirmé en Archéologie sous-marine et subaquatique, 2ème degré (PCA 2ème degré).
- Responsable Fédéral d'Opérations en archéologie sous-marine et subaquatique (RFO).
Cette dernière qualification est obligatoire pour toute personne qui désire fouiller et demander une aide financière.
La commission contribue à la formation de plongeurs classe 1B et 2B (INPP).
Une partie des subventions nationales et régionale est redistribué aux chantiers de fouilles afin de mener à bien leurs actions de formation pratique et théorique. Les chantiers fédéraux représentent plus de la moitié des autorisations délivrées par le Ministère de la Culture.
Le niveau technique demandé varie selon la profondeur des chantiers, mais dans le respect des normes fédérales. Le matériel utilisé, outre celui nécessaire à la plongée et à la sécurité des plongeurs, consiste généralement en suceuses à eau ou à air, lance à eau, parachutes, matériel de photo et de dessin.
La période la plus longue est celle consacrée à l'étude des résultats et à la rédaction des rapports consignant les faits observés et leur interprétation, et que tout titulaire d'une autorisation doit remettre en fin d'année au Ministère de la Culture. Cette période est aussi celle du dessin des objets archéologiques, de la mise au net des plans et des recherches en bibliothèque.
Les résultats des fouilles et des sondages sont présentés au public par des expositions, des conférences, des colloques et des publications.
LA COORDINATION :
Les contacts entre les différents clubs archéologiques (échange d'informations, de méthode), entre les autorités de tutelle, l'organisation de colloques, le retour des informations issues de réunions nationales, la mise en rapport des responsables de chantiers et les étudiants stagiaires en archéologie ...etc