Commission hockey-subaquatique
Président TOUREL Jean-Sébastien - 2 rue Boher - 66000 PERPIGNAN Tél : 04.68.35.58.25/06.09.95.79.26 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
1ère Suppléante TRICHET Nadine - 10 impasse de la Cassagnere - 31270 CUGNAUX Tél : 05.61.92.86.27/06.67.90.31.77 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
2eme Suppléant PERIE Laurent - Arpilen - 46230 LALBEQUE Tél : 05.65.23.84.39/06.09.34.70.22 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Responsable régional de l’arbitrage URRUTIGOITY Martine
Historique
Selon les chroniques anglaises, le hockey subaquatique est né en octobre 1954 dans le sud de l’Angleterre, à l’initiative d’un certain Alan Blake. En France, sous l’impulsion de Roger Chatelain, les premiers pratiquants ont été Montalbanais. En utilisant des crosses de hockey sur gazon raccourcies, un plomb de ceinture profilé et des cônes directionnels en guise de buts, le hockey subaquatique voit le jour en 1968. En 1975, et de façon totalement indépendante, le Club Sous-Marin du Nord débute également une activité hockey sur la base du règlement sud-africain, qui ressemblait curieusement beaucoup au jeu pratiqué à Montauban. La rencontre des Montalbanais et des Lillois s’est faite lors des premiers championnats de France organisés à Reims en 1982, véritable début de la discipline dans notre pays. Largement diffusé dans le monde anglo-saxon (Irlande, Grande- Bretagne, Etats-Unis, Canada, Hollande, Australie, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande...), le hockey subaquatique connaît aujourd’hui une deuxième phase de développement (en Amérique et Europe du sud notamment).
L’équipement Les palmes, qui doivent être en caoutchouc, le masque et le tuba, également en matériau non blessant, sont de type courant et se trouvent dans tous les magasins spécialisés. Les bonnets sont les mêmes que ceux utilisés en water-polo. Le gant, en caoutchouc épais, et la crosse, généralement en bois, sont le plus souvent de fabrication artisanale. En général, les palets et les buts sont également de facture artisanale. A défaut, le responsable "matériel" de la commission nationale peut aider les responsables des clubs à se les procurer.
Les compétitions Une centaine d’équipes garçons et une quarantaine d’équipes filles participent aux compétitions organisées par la FFESSM. Environ 150 clubs pratiquent le hockey. De nombreuses compétitions ont lieu pour les garçons, pour les filles et depuis peu pour les juniors, dans huit comités régionaux de la FFESSM. Au niveau national, un championnat de France des clubs (trois divisions hommes, deux divisions femmes), un critérium juniors mixte, et une coupe de France des régions sont organisés tous les ans. Au plan international, sous l’égide de la CMAS, championnats d’Europe et championnats du monde alternent sur un rythme biennal. Une dizaine de nations sont régulièrement présentes à chaque édition des championnats du monde depuis 1980 (Australie, Afrique du Sud, Grande-Bretagne, Colombie, Etats-Unis, Belgique, Nouvelle Zélande, Hollande, Canada et France). Les maîtres de la spécialité sont les Australiens, champions du monde à de multiples reprises (hommes et femmes).
Les pratiquants Pratiqué dans beaucoup de régions et dans la plupart des grandes villes de France, le hockey subaquatique s’adresse aujourd’hui aussi bien aux hommes qu’aux femmes, de l’adolescence (juniors) à l’âge mûr (vétérans). Sport de contact pratiqué en apnée, le hockey subaquatique intéressera particulièrement celles et ceux qui recherchent un loisir au caractère sportif affirmé. Sport d’adresse réclamant une bonne aisance dans l’eau, le hockey subaquatique attirera également les passionnés de technique individuelle et les amateurs de sensations aquatiques. Sport d’équipe par essence, le hockey subquatique s’adresse enfin aux individus en quête d’expériences de vie de groupes fortes. C’est d’ailleurs tout à fait l’esprit qui animait les "pionniers" montalbanais, lesquels n’omettaient jamais, à l’issue de leurs affrontements sous-marins, de se retrouver autour d’un verre pour l’incontournable "troisième mi- temps"... L’apprentissage de l’apnée et du maniement de la crosse ne doit pas rebuter ; le caractère ludique de la discipline efface vite les difficultés rencontrées au début.