La recherche archéologique sous-marine est une activité autorisée et organisée dans l’espace et dans le temps.
Un chantier de fouille ou de sondage ne s’improvise pas, c’est une activité qui a besoin d’une autorisation de l’état. C’est une demande établie un an à l’avance (les intentions sont données au mois d’octobre pour l’année suivante). Avec la constitution d’un dossier qui récapitule tout : les objectifs, le cahier des charges, le point GPS visé, la sécurité, la composition de l’équipe, les compétences de chacun, le responsable scientifique, le responsable hyperbare, l’impact sur le milieu et l’environnement « Natura 2000 ».
La DRASSM donne son avis, ainsi que la préfecture Maritime. L’autorisation délivrée est limitée dans le temps et pour un lieu précis. La DRASSM envoie une copie à toutes les autorités concernées : gendarmerie, sémaphore, autorité portuaire.
Pour approfondir : https://archeologie.culture.fr/archeo-sous-marine/fr
Les travaux ont lieu souvent à la belle saison, car l’équipe est constituée de plongeurs bénévoles qui posent des congés pour faire ces opérations, de retraités souvent débordés, d’étudiants qui ne travaillent pas l’été et hors période d’examen.
L’équipement est souvent basique, avec des petits moyens, des petites unités souvent très efficaces.
Chaque chantier fédéral est susceptible d’accueillir des «plongeurs visiteurs » fédéraux, autonomes et encadrés selon la pratique de la plongée sportive, en faisant très attention aux vestiges et au travail des Archéologues, avec l’autorisation et le respect des consignes données par le responsable scientifique et le responsable hyperbare.
Mais rien n’est secret ni caché.